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Avancer mais à quel prix
31 juillet 2008

Un repos mérité ...

Bonjour,

Certains seront occupés à écouter leur CD… pour ma part, je vais lire, et revivre l’histoire commencée il y a quelques mois à peine avec la venue au pouvoir d’un homme qui, plutôt que construire et nous rassurer s’ingénie à appauvrir les salariés et avec eux les retraités ayant largement cotisé. Un monsieur qui s’évertue à enrichir un « capitalisme-vampire » qui loin de respecter l’Homme l’asservit, prélevant sa richesse sur des employés souvent dans la détresse. Et qui sait si sur la route de mes vacances je ne vais pas trouver quelques bonnes raisons de faire la révolution … après avoir relu les corruptions au niveau de l’état, les tromperies accumulées juste pour être à l’apogée, les accords négociés dans le dos des citoyens vidant la démocratie de son contenu, le saccage de l’environnement par les entreprises en toute impunité, les mesures prises en conciliabule allant dans le sens inverse de la déclaration des Droits de l’Homme avec une justice à deux vitesses, enfin la hausse des prix et les salaires insuffisant pour assurer la survie de certains.
Un petit retour en arrière si vous le permettez… pour envisager l’avenir avec lucidité !

Bonnes vacances à vous lectrices et lecteurs appréciés et bon courage aux repreneurs du travail ... en toute sérénité !

« En France, Nicolas Sarkozy, est presque en tous points aligné sur la politique de Bush et des néo-conservateurs américains: suppression des libertés au nom de la "sécurité", mépris des droits de l'homme, répression à outrance du moindre délit commis par le citoyen ordinaire, politique économique ultra-libérale, communautarisme, discrimination positive, et encouragement implicite de l'islamisme afin d'attiser ensuite la peur, la "matière première" indispensable du fascisme.

Ce n'est pas un hasard si Nicolas Sarkozy est la 2è personnalité préférée des électeurs du Front National après Jean-Marie Le Pen (d'après un sondage réalisé en Septembre 2004).

Bush et Sarkozy ont en commun l'adhésion au libéralisme économique, l'intolérance envers les opinons différentes de la leur, l'utilisation sans scrupules de la propagande et du populisme, et le mépris des libertés individuelles et des droits de l'homme. Ils partagent aussi la même stratégie centrale: instrumentaliser la peur pour justifier la réduction des libertés. Pour susciter la peur, les "libéral-fascistes" ont besoin de désigner un ennemi. Au besoin, ils apportent une aide occulte à cet ennemi. Et si cet ennemi n'existe pas encore, ils le créent de toutes pièces, ou ils en exagèrent les capacités de nuisance. Saddam Hussein ou Ben Laden pour les Etats-Unis, la délinquance et les auteurs d'infractions routières pour Sarkozy (en attendant mieux).

Travail, Famille Patrie

Lors de son discours d'investiture à la présidence de son parti le 28 novembre 2004, Nicolas Sarkozy s'est clairement positionné très à droite, annonçant son intention de bâtir un projet politique pour "la France du travail". Il a ainsi dénoncé "l'égalitarisme" et souhaité que "la France du travail" soit "au coeur de toutes les politiques".

Sur un ton agressif et devant des militants fanatisés, ponctuant ses envolées de la formule "je veux", le nouveau président de l'UMP a affirmé sa volonté de faire "renaître" les "valeurs essentielles" du "respect", du "travail", et de la "patrie". Des mots qui ont été omniprésents dans son discours.

Tout au long de son intervention, Nicolas Sarkozy a aussi martelé le mot "réussir". "Ce qu'il nous faut maintenant, c'est redonner à la France et aux Français le goût de réussir et de la réussite", a déclaré le nouveau président de l'UMP, pour qui le bonheur semble donc se limiter à la réussite matérielle, selon une vision très américaine du sens de la vie.

Nicolas Sarkozy semble oublier que les valeurs de la République ne sont pas "Travail, Famille, Patrie", mais "Liberté, Egalité, Fraternité".

"Arbeit macht frei"

L'idée que "le travail libère l'individu" revient avec régularité dans les discours de Nicolas Sarkozy depuis 10 ans.

Nicolas Sarkozy affirme régulièrement que "le travail rend libre", alors que le but de tous les humanistes est au contraire de libérer l'homme du travail. Chaque salarié sait aussi par expérience que le travail est une servitude dès lors que l'on ne perçoit en salaire qu'une infime partie du fruit de son travail. Le salarié ordinaire sait aussi que le travail est aliénant lorsqu'il rentre chez lui le soir vidé de toute énergie.

"Le travail est une valeur d'émancipation"
"Le travail ce n'est pas l'aliénation, le travail c'est l'émancipation"
Nicolas Sarkozy sur France 2, Journal de 20h, 12.02.1998

"Le travail libère l'individu. (...) Le travail est une valeur de libération."
Nicolas Sarkozy sur France 2, Journal de 20h, 29.03.2005

"Le travail, c'est la liberté."
Discours d'investiture de Nicolas Sarkozy par l'UMP, 14 janvier 2007

Pour ceux qui ont la mémoire courte, il faut rappeler que l'inscription à l'entrée des camps de concentration nazis était précisément "Arbeit macht frei" ("le travail rend libre").

Ce slogan est d'autant plus cynique que les nazis utilisaient l'anéantissement par le travail pour avilir les prisonniers et briser leur esprit.

"Arbeit macht frei" est une application du principe d'inversion systématique de la réalité mis au point par Goebbels, ministre de la propagande du IIIè Reich. La même technique de propagande est utilisée par George Bush lorsqu'il qualifie l'invasion de l'Irak de "libération de l'Irak".

On retrouve encore ce principe d'inversion dans "1984" de George Orwell, où un régime totalitaire a pour slogan "la liberté, c'est l'esclavage". »
Source :
http://www.syti.net/LiberalFascisme.html

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