Laïcité ...

Bonjour,

Les clés de Saint Pierre remises au président Nicolas Sarkozy par Benoït XVI sont-elles faites pour nous ouvrir les portes d'un avenir prospère dans cette société multiculturelle dans laquelle nous vivons, en offrant aux religions le monopole de l'espérance comme de la morale ? Et laisser écorcher notre laïcité par un " premier chanoine divorcé" n'est-il pas le meilleur moyen de déstabiliser cette cohésion sociale à laquelle nous tenons tant !

Samie.

SARKOZY ET LA LAICITE...

Déclarations au Vatican

Voici les déclarations de Nicolas Sarkozy lors de sa rencontre avec le pape Benoît XVI au Vatican, jeudi 20 décembre. Le chef de l'Etat avait notamment pris position pour une "laïcité positive".

- "Face à l'effacement des repères, face aux bouleversements que connaissent nos sociétés, nous avons besoin de la contribution de l'Eglise catholique comme celle des autres courants religieux et spirituels pour éclairer nos choix et construire notre avenir"
- "Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur même s'il est important qu'il s'en rapproche parce qu'il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d'un engagement porté par l'espérance".
- Il a appelé à l'avènement d'une "laïcité positive" qui sache "veiller à la liberté de pensée", mais qui "assume également les racines chrétiennes" de la France.

NOUVELOBS.COM | 14.02.2008

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Sarkozy et la laïcité «positive»

Le premier magistrat de France, Nicolas Sarkozy, représentant la République française, Etat historiquement et culturellement laïque, a notamment, lors de sa visite au pape Benoît XVI, réaffirmé les racines chrétiennes de la France et déclaré que les religions ne représentaient pas un danger mais un atout...
Je précise que j'ai été surpris par l'absence de réactions aussi bien de la classe politique en général que du milieu intellectuel.
Trop souvent, les tenants de la laïcité ont été décrits comme des bouffeurs de curés sectaires et réduits à des antireligieux primaires. Ils appartiendraient au passé. Vive la nouvelle laïcité «positive» ou «ouverte» !
Nicolas Sarkozy l'évoquait déjà dans son dernier livre, soucieux de préparer les esprits à une réforme de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat.
Je pense que plus que jamais nous devons rappeler que le domaine du religieux doit être distinct de la sphère publique. Les croyances diverses relèvent du domaine privé et l'Etat garantit la liberté de croire ou de ne pas croire. La religion ne pouvant devenir un mode d'organisation de la société, la liberté de conscience de chaque citoyen est ainsi respectée et la paix civile, garantie. En résumé, on est d'abord citoyen et ensuite croyant ou non-croyant.
Au nom des principes énoncés ci-dessus, je pense que nos concitoyens français tenants d'une religion autre que celles relevant de la chrétienté auront apprécié le propos de notre président. Quant à ceux qui ont fait le choix de ne pas croire...
Devons-nous nous préparer à voir l'Etat consulter régulièrement les autorités religieuses sur les grands problèmes de société ? Je pense qu'il est plus que temps d'alerter nos concitoyens sur les dangers qui guettent notre République.
A quand un grand dossier du «Nouvel Obs» sur la laïcité ?

Laurent COMBES (internet)

Le Nouvel Observateur