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Avancer mais à quel prix
28 avril 2008

Concurrence déloyale ...

gif_idefix_osBonjour,

J’imagine que la plupart sommes d’accord puisque ne pouvant faire autrement pour une concurrence nous permettant de dépenser moins lorsque la paie en poche nous allons courir les couloirs des grands magasins faire le plein de provisions ... le hic, c’est que bien évidemment, une question se pose à nous ; notre pays a-t-il vraiment les moyens de proposer une réelle concurrence, sachant qu’en France, quatre grands noms se partagent le marché de la grande distribution … Je m’en tiendrait à elle pour aujourd’hui. Lorsque l’une de ces grandes entreprises décide de baisser ses prix, les autres ne peuvent faire autrement que de suivre si elles ne veulent pas être distancées … évidemment, le consommateur en tire les bénéfices. Seulement voilà, parfois ces grandes entreprises s’entendent implicitement pour garder le monopole et ainsi limiter la concurrence de façon plus ou moins formalisée ». Cette dernière façon de faire est bien sûr illégale mais si vous vous en souvenez, nous en avons entendu parler il n’y a pas si longtemps dans les quotidiens ou les journaux télévisés. C’est ce que l’on nomme, la concurrence imparfaite. Soit une des quatre entreprises qui est reconnue par les autres comme le leader et est chargée de fixer les prix sur lesquelles toutes les autres vont s’aligner. Evidemment, le consommateur n’a pas d’autres choix et il lui est difficile alors de faire jouer la concurrence. Enrichir les entreprises cela va de soi mais pas à n’importe quel prix… Nous le savons, le consommateur sera toujours le captif de ces grandes marques qui n’usent pas souvent de transparence, font des bénéfices sur le dos de sa clientèle qu’il tente de fidéliser le plus possible par la qualité de ses produits, l’innovation ou encore le service après vente.
Pouvons-nous être sûrs à ce jour après avoir écouté le président Sarkozy, que nous aurons la possibilité de préserver notre pouvoir d’achat si tous ces monopoles ne jouent pas le jeu de la concurrence, sachant que si celle-ci demeure imparfaite, elle est nécessaire au bon fonctionnement du système capitaliste. J’imagine que ces monopoles souhaitent vivement nous satisfaire mais d’un autre côté, je les vois mal laminer leurs marges et risquer de perdre de juteux bénéfices… sachant qu’ils fixent leurs prix au niveau où ils maximisent leurs profits au lieu que le prix leur soit imposé par le marché. En attendant que le marché fonctionne à l’avantage des consommateurs, il faut que la concurrence qui y règne soit pure et parfaite… pure, car aucun des concurrents ne pèse assez lourd pour agir unilatéralement et directement sur le prix du marché. Parfaite, car tous les acteurs disposent d’une information complète et gratuite de façon à pouvoir prendre les bonnes décisions et faire jouer la concurrence. Mais ce n’est pas demain la veille que la transparence promise sera de mise !!!

Samie.

Sarkotélé : le retour des bouc-émissaires
Nicolas Sarkozy a renoué avec la rhétorique de candidat et son gimmick favori, la désignation à la vindicte de bouc-émissaires.
© Véronique Bury

La grande distribution stigmatisée… et cajolée
C'était le fonds de commerce du candidat Sarkozy. Le Président a beau faire, il ne sait pas inventer autre chose. Premier dossier, première cause repérable de la déception post-présidentielle, le pouvoir d'achat. Nicolas Sarkozy a potassé les chiffres et ils sont, selon lui, indiscutables : reprenant l'exemple du porc, qu'il avait déjà mentionné le 26 février 2008 lorsqu'il avait stigmatisé les supermarchés, accusés de vendre de plus en plus cher les tranches de jambon au moment où les producteurs voyaient leurs prix de s'effondrer, il montre à nouveau du doigt les enseignes de la grande distribution. La conclusion est plus surprenante : le Président propose d'abolir les lois Galland et Raffarin. Problème : les géants de la grande distribution exigent justement la même chose afin de pouvoir implanter encore plus de magasins sur tout le territoire…

Les patrons à la fête
Deuxième bouc-émissaire, les entreprises qui refusent d'augmenter les salaires de leurs employés – même quand elles font «des milliards de profits» - et de garder leurs seniors. Cette fois-ci, Sarkozy menace de sanctionner : les branches qui refusent de négocier sur les salaires verront leurs allègements de charges supprimés. Drôle d'idée : si, par exemple, le textile ne parvient pas à un accord salarial, toutes les entreprises du secteur seront sanctionnées, même celles qui, individuellement, se montrent plutôt généreuses d'un point de vue social. Le projet est soit impraticable, soit injuste. Il y a mieux : le Président considère qu'un tiers des profits doit aller aux actionnaires, un tiers aux salariés et un tiers aux investissements. Formidable ! Mais que propose-t-il pour y parvenir ?

Les chômeurs fainéants
Le Président est revenu sur le projet du gouvernement de sanctionner – par la suspension de leurs indemnités – les chômeurs qui refusent deux postes, même un peu moins bien payés ou situés à moins d'une heure de leur lieu d'habitation. Cette mesure facilitera-t-elle le retour à l'équilibre des comptes sociaux ? Ce n'est pas la question puisque Nicolas sarkozy reconnaît que les chômeurs «tricheurs» ou «fainéants» sont «une minorité». Mais c'est une mesure «symbolique». Car comme pour la spéculation, il s'agit d'introduire de la morale dans l'économie. Bon courage….

Haro sur les spéculateurs
Le Président a renoué avec la tonalité guainoïenne de son discours, évoquant un «capitalisme qui marche sur la tête, qui a besoin d'être moralisé» et critiquant implicitement le montant de la rémunération de certains dirigeants : «Quand on a des salaires de ce niveau, il faut en tirer les conclusions.» Et (re)pan sur la tête de Daniel Bouton, le Président de la Générale. Il s'en est pris tout particulièrement aux Agences de notation qui «n'ont pas fait leur travail» et «doivent être sanctionnées».
A entendre le président, on a du mal à croire qu'il est vraiment passé dans sa tête du statut de candidat à celui de Président : si la rhétorique est restée intacte, si le discours paraît toujours efficace, les solutions qu'il préconise restent floues. Vivement 2012. Pour nous, mais aussi pour lui !

Jeudi 24 Avril 2008 -
Philippe Cohenpour le journal Marianne

g22b

source pour la concurrence :http://pagesperso-orange.fr/claude.beck/Concepts-cle%2002%20Concurrence.htm

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