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Avancer mais à quel prix
9 juillet 2008

Jusqu'où va le mépris ...

IdefixBonjour,

Les français n’ont pas besoin des syndicats pour se faire une opinion du marasme dans lequel ils se trouvent plongés depuis quelques mois… et si à travers les syndicats le président de la République met à mal les grèves, devenues invisibles à ses yeux, sans tenir compte de celles ou ceux qui battent ici ou là le pavé afin d’améliorer notre pouvoir d’achat, c’est qu’il ne trouve pas en face de lui des opposants réellement efficaces au sein d’une gauche désormais impuissante depuis qu’elle se livre à un combat des chefs sans merci niant celui qu’elle devrait mener pour rallier autour d’elle un maximum de déçus de la politique sarkozienne. Après avoir réussi à diviser les travailleurs entre eux, leur avoir ôté judicieusement les moyens de faire un grève à long terme, faute de se retrouver sans le sous les fins de mois, la gouvernance de ce pays se targue de minimiser les acquis que nos anciens avant nous ont eu tant de mal à mettre en place. Travailler plus et encore plus, telle est la devise qu’avec redondance le président et sa clique de nantis ne cessent de nous rabâcher, comme si nous n’avions pas d’autres choix que de travailler plus, tous autant que nous sommes, afin d’améliorer un quotidien qui pèse lourd sur nos fins de mois, dont quelques uns sont difficiles à boucler pour la plupart des travailleurs promis à la pauvreté. Devenu la principale préoccupation de la majorité des français, compte tenu de l’inflation, de la hausse des prix des carburants et autres substances impalpables, des trop nombreuses taxes auxquelles nous sommes soumis, cet ordinaire qui est le nôtre, au lieu de nous réjouir comme il le devrait après maintes et maintes promesses oubliées, nous ôte tout espoir d’espérer d’une quelconque politique qu’elle vienne à notre secours. La mal-être gagne lentement celles et ceux qui en silence avalent les vipères et chacun des engagements non tenus que la gouvernance est en train de lui faire avaler. En effet, nombreux sont celles et ceux parmi nous français qui avons de graves problèmes pour joindre les deux bouts, se soigner ou simplement « manger pour vivre » quand il suffirait pour eux comme pour une minorité de nantis de notre société qu’ils leur arrive de « vivre pour manger », sans avoir à se soucier de chair et d’abondance, vantée avec clairvoyance par les plus repus d’entre nous et une publicité de plus en plus mensongère.

Samie.

Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de voir le sourire épanoui de notre gnome présidentiel et le sentiment de jouissance qui avait l’air de l’animer lorsqu’il a déclaré à la tribune de la réunion des cadres de l’UMP : " Désormais, quand il y a une grève en France, plus personne ne s’en aperçoit ! "  mais ce sourire et cette jouissance sont tout à fait révélateurs de ce qui anime ce revanchard traumatisé par mai 68.

On se rend alors bien compte que la haine et le mépris du peuple des travailleurs de base ont été, et sont toujours les moteurs des hommes politiques qui se mettent servilement au service de la minorité des nantis pour espérer profiter de leur gratitude et s’assurer quelques profits matériels aussi ridicules que quelques montres de luxes, séjours sur des yachts ou dans des résidences de luxe et autres éléments de confort que le pouvoir peut leur apporter.

  Au-delà du mépris affiché pour les classes populaires, on se rend bien compte que, en enlevant tout sens aux moyens pacifiques de protestation que la législation donne aux travailleurs de base, le gouvernement actuel et la minorité possédante qui le soutient sont prêts, et semblent même souhaiter aller à l’affrontement pour pérenniser par la force cet ordre économique injuste qui prive 90% de la population d’un partage équitable des richesses produites par tous mais qui en redistribue 80% à une minorité de nantis

  Cela rappelle l’arrogance des valets qui, sous l’Ancien Régime, en fidèles serviteurs des aristocrates qui opprimaient le peuple, étaient prêts à user de la force où même, comme les soldats de la garde royale, n’hésitaient pas à tirer sur le peuple pour que cet ordre injuste soit maintenu.

  On sait ce qu’il est advenu des aristocrates et de leurs valets dans ce pays, et il serait dommage que ceux qui les ont remplacés aujourd’hui ne tirent pas les enseignements des leçons que l’Histoire a toujours données à toutes les époques au minorités qui se croyaient à l’abri dans leurs coffres-forts, ainsi qu’à leurs serviteurs.

pour nous  à une politique dont la stratégie consiste à diviser les français, dont la grande majorité n’ont plus les moyens financiers de tenir la dragée haute à ce gouvernement qui fait tout pour réduire à néant té de ce n’est pas 

Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de voir le sourire épanoui de notre gnome présidentiel et le sentiment de jouissance qui avait l’air de l’animer lorsqu’il a déclaré à la tribune de la réunion des cadres de l’UMP : " Désormais, quand il y a une grève en France, plus personne ne s’en aperçoit ! "  mais ce sourire et cette jouissance sont tout à fait révélateurs de ce qui anime ce revanchard traumatisé par mai 68.

On se rend alors bien compte que la haine et le mépris du peuple des travailleurs de base ont été, et sont toujours les moteurs des hommes politiques qui se mettent servilement au service de la minorité des nantis pour espérer profiter de leur gratitude et s’assurer quelques profits matériels aussi ridicules que quelques montres de luxes, séjours sur des yachts ou dans des résidences de luxe et autres éléments de confort que le pouvoir peut leur apporter.

Au-delà du mépris affiché pour les classes populaires, on se rend bien compte que, en enlevant tout sens aux moyens pacifiques de protestation que la législation donne aux travailleurs de base, le gouvernement actuel et la minorité possédante qui le soutient sont prêts, et semblent même souhaiter aller à l’affrontement pour pérenniser par la force cet ordre économique injuste qui prive 90% de la population d’un partage équitable des richesses produites par tous mais qui en redistribue 80% à une minorité de nantis

Cela rappelle l’arrogance des valets qui, sous l’Ancien Régime, en fidèles serviteurs des aristocrates qui opprimaient le peuple, étaient prêts à user de la force où même, comme les soldats de la garde royale, n’hésitaient pas à tirer sur le peuple pour que cet ordre injuste soit maintenu.

On sait ce qu’il est advenu des aristocrates et de leurs valets dans ce pays, et il serait dommage que ceux qui les ont remplacés aujourd’hui ne tirent pas les enseignements des leçons que l’Histoire a toujours données à toutes les époques au minorités qui se croyaient à l’abri dans leurs coffres-forts, ainsi qu’à leurs serviteurs.
 
  source :
http://chroniques-sarkosiennes.over-blog.fr

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