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Avancer mais à quel prix
18 février 2008

Shoah ...

IdefixBonjour,

Nul n'est prêt d'oublier l'extermination voulue par les nazis durant la seconde guerre mondiale sur le peuple juif dans son entier ... par un régime qui fonda sa doctrine sur l'antisémitisme, doctrine surgie de l'esprit d'un seul homme le 24 février 1920 à la Hofbräuhaus de Munich : Adolf Hitler. 
Depuis ce génocide qui a tué six millions de personnes, dont des femmes, des enfants et des vieillards, il me semble que la responsabilité du devoir de mémoire nous incombe à toutes et tous, adultes, enseignants et historiens, sans attendre de l’oubli qu’il nous submerge totalement. Certes, il convient de rendre cette blessure de l’humanité inoubliable, mais de là à la faire supporter par des enfants de dix ans en leur demandant de « s’identifier à un enfant mort » ne pourra écarter l’oubli de l’intolérable, insupportable pour quelques uns, fragilisés par cette réalité passée au point de culpabiliser; comme nul ne peut prédire qu’elle ne sera pas perçue comme de la rancœur chez d’autres parmi eux ! N’est-ce pas là de la part d’un président de la République présumer un peu vite de nos faiblesses et croire que nous soyons atteints de la maladie d’Alzheimer avant l’heure pour laisser filer ainsi de nos mémoires et de celles de nos chérubins des passages de l’histoire demeurée à jamais inscrite dans nos livres et dans nos mémoires jusqu’à la fin des temps !

Samie.

Simone Veil juge la proposition de Sarkozy sur la Shoah en CM2 "inimaginable"

© AFP
Simone Veil, présidente d'honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et ancienne déportée, juge "inimaginable, insoutenable et injuste" la proposition de Nicolas Sarkozy d'associer chaque élève de CM2 à un enfant victime des persécutions nazies.
Interrogée par lexpress.fr, elle déclare qu'"on ne peut pas infliger ça à des petits de dix ans". "On ne peut pas demander à un enfant de s'identifier à un enfant mort. Cette mémoire est beaucoup trop lourde à porter", ajoute-t-elle.
"Nous mêmes, anciens déportés, avons eu beaucoup de difficultés après la guerre à parler de ce que nous avions vécu, même avec nos proches. Et aujourd'hui encore, nous essayons d'épargner nos enfants et nos petits-enfants. Par ailleurs beaucoup d'enseignants parlent - très bien - de ces sujets", ajoute Mme Veil.
Pour elle, la suggestion de M. Sarkozy risque aussi d'attiser les antagonismes religieux: "Comment réagira une famille très catholique ou musulmane quand on demandera à leur fils ou à leur fille d'incarner le souvenir d'un petit juif?", s'interroge-t-elle.

i11c

Pour le Journal Marianne du 15/02/2008 15:02

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