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Avancer mais à quel prix
21 février 2008

L'argent public ...

g22bBonjour,

La personne à qui une partie du peuple français a donné ses voix et confié le rôle de président de la République nous a interpellé il n’y a pas si longtemps, lors d’une conférence de presse pour nous signifier que les caisses de l’Etat étaient vides de chez vide et qu’il lui était impossible d’augmenter le pouvoir d’achat ; des salariés, des retraités et d’une majorité de citoyens qui avaient placé en lui tous leurs espoirs. Promesse avait été faite sur ce thème durant sa campagne présidentielle … En feuilletant les pages des différents quotidiens, nous pouvons dire aujourd’hui que nous ne sommes pas surpris en apprenant la triste réalité. Effectivement, les caisses sont vides… nous ne pouvons que nous rendre à l’évidence. Il n’y a rien d’étonnant à cela lorsque l’on apprend comment est employé l’argent public !

Samie

Dans "la Politique d’Aristote", traduite par Charles Millon, le terme de " ponérocratie " désigne " le gouvernement des méchants et des coquins ".
Plus près de nous, dans son ouvrage " Ponérologie, étude du mal appliqué à des fins politiques ", Lobaczewski parle de " pathocratie " pour désigner l’exercice du pouvoir par les sociopathes, individus uniquement préoccupés de leur ego et de leur fortune personnelle, et totalement dépourvus d’empathie vis-à-vis de leurs semblables.
 
Le choix des mots est donc ouvert pour désigner le régime sous lequel nous vivons au regard des faits divers qui émaillent la vie de nos dirigeants politiques et des représentants du peuple.
 
Après le récit de la petite fête organisé par Carla Bruni pour l’anniversaire de Nicolas Sarkozy, au cours duquel un invité s’est amusé d’avoir " bu et mangé plusieurs SMIC ", dans un pays où 100 000 personnes vivent dans des campings faute de logement, où les SDF arpentent les rues de toutes les villes et où les actionnaires mettent des centaines de salariés à la rue toutes les semaines, l’actualité nous apporte encore cette semaine des informations " du même tonneau ".
 
Et de une : Le député-maire UMP d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Gérard Gaudron, a reconnu, mardi 19 février, avoir perçu des allocations chômage d'environ 1 500 euros par mois depuis août 2005, confirmant des informations du Canard enchaîné à paraître mercredi. Selon Le Canard Enchaîné, les allocations de M. Gaudron ont été suspendues en août 2007 car il ne s'était pas rendu, en juin, à une convocation de son agence. Mais "à la demande expresse du directeur départemental du travail et de l'emploi", selon l'hebdomadaire satyrique, ces sommes ont à nouveau été versées sur le compte bancaire de M. Gaudron à partir d'octobre. Le Canard enchaîné a calculé que ses indemnités de maire, celles de parlementaire et ses allocations chômage ont fait grimper le salaire de M. Gaudron à "environ 12 500 euros brut" par mois.
 
Et de deux : "AFP - Lundi 18 février, 17h02 - NANTERRE (AFP) - Un ex-collaborateur de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert, a été récemment mis en examen, notamment pour abus de biens sociaux et escroquerie dans une affaire immobilière concernant la collecte et l'utilisation des fonds du 1% logement dans les Hauts-de-Seine dans les années 80 et 90, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Chargé de la communication de Sarkozy jusqu'au milieu des années 90, Thierry Gaubert a été mis en examen avec le promoteur immobilier Philippe Smadja par le juge d'instruction de Nanterre, Richard Pallain, pour "abus de biens sociaux, abus de confiance, escroquerie et exercice illégal de la profession de banquier".
M. Gaubert est soupçonné, d'une part, de s'être servi d'une structure de collecte du 1% logement qu'il dirigeait, le CIL (Comité interprofessionnel du logement) Habitation Française, pour investir dans des programmes profitant à des sociétés civiles immobilières (SCI) ou des sociétés d'économie mixte (SEM) dans lesquelles il avait des parts ou des intérêts.
D'autre part, il est soupçonné d'avoir illégalement collecté 23,5 millions d'euros dans des ministères pour le logement des fonctionnaires, alors que l'association, à but non lucratif qu'il avait fondée à cet effet (Habitation Pour Tous) en 1992, n'avait pas l'autorisation pour le faire.
Les faits instruits remontent à une époque où M. Gaubert travaillait pour Nicolas Sarkozy à la mairie de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), puis sous le gouvernement Balladur, au ministère du Budget et au porte-parolat du gouvernement.
Aujourd'hui directeur de cabinet du président de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne (CNCE) Charles Milhaud, Thierry Gaubert s'est dit "très étonné" par cette mise en examen, qui intervient "neuf ans" après l'ouverture de l'information judiciaire.
"Dans ce dossier, il n'y aucun enrichissement personnel et aucune déclaration de préjudice", a-t-il ajouté à l'AFP.
En 1999, l'information judiciaire ouverte à Nanterre faisait suite à des rapports d'organismes gouvernementaux, dont un de l'Inspection générale des finances (IGF).
Selon le rapport de l'IGF dont l'AFP a obtenu copie, l'association Habitation Pour Tous (HPT) ne rentrait "pas dans les catégories d'organismes avec lesquels l'Etat est autorisé à signer des conventions de réservations de logements pour les fonctionnaires".
L'IGF dénonçait aussi un dévoiement des finalités non lucratives de l'association, car des dirigeants du CIL Habitation française ou de HPT, ou des relations professionnelles proches "(apparaissaient) parmi les porteurs de parts des sociétés immobilières ayant bénéficié de subventions ou de prêts de la part de l'association".
"L'association a consenti à ses dirigeants un train de vie élevé et sans rapport, ni avec sa taille, ni avec sa vocation non lucrative", expliquait l'IGF, stigmatisant "une pratique active de distribution de cadeaux" à des interlocuteurs dans les ministères approchés pour la collecte des fonds."

Et de trois : PARIS (AFP) - 20/02/2008 13h37 - La Cour de cassation a confirmé mercredi la mise en examen d'André Santini, secrétaire d'état à la Fonction publique, poursuivi dans le cadre de l'enquête sur la création de la Fondation Hamon dans les Hauts-de-Seine, dossier dans lequel l'ancien ministre Charles Pasqua est également poursuivi.
On attend la suite du feuilleton ponérocratique ...
La chambre criminelle de la Cour de cassation a rejeté mercredi le pourvoi du député-maire d'Issy-les-Moulineaux, mis en examen pour "détournement de fonds publics", "prise illégale d'intérêt" et "faux".
M. Santini a été mis en examen en mai 2006 en sa qualité de co-président d'un syndicat mixte créé en 2000 pour la création d'un musée d'art contemporain du nom de son mécène, Jean Hamon, sur l'île Saint-Germain à Issy-les-Moulineaux, qui n'a jamais vu le jour. L'autre co-président, Charles Pasqua, alors président du conseil général des Hauts-de-Seine, est également poursuivi dans cette affaire.

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Source :
http://chroniques-sarkosiennes.over-blog.fr

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