Pour l'amour de nous ...
Notre rôle depuis quelques mois, se serrer la ceinture et voir venir. Pour quelques uns d'entre nous, c'est encore pire, se laisser mourir devant l'assiette vide dont on sait qu'elle n'est pas prête de se remplir, sinon de l'inconsistance d'un misérable destin. Et toutes les marches du monde n'y feront rien... car la pauvreté nouvelle est arrivée; celle qui consiste à vivre sous son seuil. Et pendant que dans les ministères les budgets qui leur sont alloués s'enflamment permettant à nos représentants de jouer les visionnaires, en cumulant des projets qu'ils légifèrent loin des parlementaires et face à une foule de joyeux compères soucieux de leur seuls revenus qu'ils souhaitent prospères, la pauvreté s'insinue, doucement.
Samie.
Les croqueuses de Nicolas
Si Carla Bruni avait pu se vanter il y a quelques mois, dans un magazine féminin, d’être une " croqueuse d’hommes ", la ministre préférée du Président, Rachida Dati ( elle l’accompagne dans tous ses déplacements officiels ) peut se vanter, elle, d’être une " croqueuse de budget ".
Le budget initial de frais de réception de son ministère, prévoyait 210 000 Euro de dépense pour 2007 et Pascal Clément, ministre avant elle, n’en avait dépensé que le quart au moment de son départ en mai. Ce budget a dû être été rallongé de 60 000 Euro après l’arrivée de Rachida Dati pour couvrir les 270 000 Euro de dépenses atteints en fin d’année.
Pour 2008, les dépenses auraient déjà atteint plus de 110 000 Euro pour les trois premiers mois de l’année et à ce rythme-là, on se demande de combien va devoir être la rallonge.
Ce qu’on sait, c’est que, le 21 juin 2007, la ministère a organisé, dans les jardins du ministère, une manifestation dont les frais de bouche se sont élevés à 25 000 Euro.
Le 13 juillet, une garden party au ministère a coûté 50 000 Euro.
Le 10 décembre, la ministre a invité quelques collaborateurs au restaurant pour les fêtes de fin d’années. Montant de l’addition : 1730 Euro.
Pour la journée des femmes du 13 mars, elle a invité 250 femmes au ministère, toujours au frais du contribuable.
Ce n’est donc quand même pas être mauvaise langue que de s’étonner que ce soit à une telle croqueuse de budget que Nicolas ait confié la gestion des finances de la France.
par chroniques-sarkosiennes