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Avancer mais à quel prix
31 mars 2008

Dis moi pourquoi ...

idefix_1Bonjour,

L'euphorie des municipales passées, nous en sommes toujours à nous poser beaucoup de questions... Bien évidemment, notre pouvoir d'achat est au coeur de nos préoccupations, ou encore la question des retraites... l'emploi, comme la précarité de l'emploi pour de nombreuses personnes, des femmes en grande majorité, notre santé et j'en passe. Enfin toutes ces interrogations qui causent des soucis à la plupart d'entre nous qui se voient peu à peu et de plus en plus démunis, moralement mais plus directement, comme par exemple face à la flambée des prix, de tous les prix, qui vont des produits de première nécessité à ceux dont nous nous passons volontiers.. mais qui nous tentent et dont on voudrait bien user parfois... un ciné par exemple, l'achat d'un bouquin que l'on voudrait bien s'offrir mais que l'on se contente de feuilletter pour le reposer ... et tant d'autres choses encore qui nous passent sous le nez ! Et en dehors de ces questions dont tout le monde se fout dans les ministères apparemment, il y a celles qui nous chiffonent l'esprit tout de même pour peu que nous nous intérressions à la politique que mène notre gouvernement.. Extérieures à notre vie de tous les jours, mais néanmoins essentielles, celles-ci nous concernant au plus haut point...  telle que la question qui suit.

Samie.

M.Sarkozy, pour quelles raisons, exactement, les soldats français sont-ils en Afghanistan?

Sarkozy se trompe de Parlement
D’après l’article 35 de la Constitution, on aurait pu croire que l’exécutif devait consulter le Parlement pour déclarer la guerre.
Mais c’était sans connaître les astuces des anglo-américains et de leurs serviteurs. Il suffit de mettre en place des "terroristes", puis de faire la guerre au "terrorisme", sans jamais déclarer la guerre à personne, donc sans consulter les parlementaires.
C’est très exactement ainsi que nos forces armées se trouvent engagées en Afghanistan. Initialement, seuls des troupes d’élites censés arrêter Ben Laden devaient intervenir. Mais quand elles ont eu l’ennemi public n°1 des USA dans le viseur, elles ont demandé la permission de faire feu, ce qui a permis au fameux terroriste de s’enfuir.
Nicolas Sarkozy devait estimer que la France n’avait pas été suffisamment ridiculisée dans ce bourbier : pour renvoyer quelques milliers de soldats supplémentaires, il ignore superbement le Parlement français et va l’annoncer aux Parlementaires... britanniques !
Doit-on comprendre qu’on pourrait faire des économies en supprimant le Parlement français ? Non, bien sûr.
Je pense plutôt que si le Président se trompe de Parlement, c’est qu’il s’est trompé de pays.
(Communiqué de l'Union Populaire Républicaine)

Pas de troupes françaises en Afghanistan
Retirer la France de l’Otan outil, américain d’agression et de guerre
Répondant aux exigences répétées de Georges Bush, Nicolas Sarkozy a décidé unilatéralement et sans consultation préalable du Parlement, d’envoyer 1000 militaires français en Afghanistan, lesquels viendraient s’ajouter aux 1900 qui déjà combattent le peuple Afghan dans une guerre américaine illégitime, sous les ordres directs de l’Administration des Etats-Unis qui contrôle l’Otan globalement.
En s’installant dans cette logique de guerre, Monsieur Sarkozy confirme qu’il n’est que le Président d’une République Française qui, sous son influence, s’enfonce toujours davantage dans l’engrenage de la souveraineté limitée inhérente au carcan euro-atlantiste. Sous sa pratique d’un pouvoir personnel apparent, la réalité est une fuite en avant dans l’approfondissement de la vassalisation de la France. L’armée française est en passe de devenir une structure supplétive de la politique d’agression et de guerre de l’impérialisme américain. Face à celle-ci, une politique étrangère conforme à l’intérêt national, nécessiterait au contraire, une volonté d’endiguement de la menace américaine et de défense de la paix mondiale, dans le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
En Europe, le bellicisme de notre Président représentant de la bourgeoisie compradore, n’est pas isolé notamment en Grande-Bretagne et en Allemagne. Dans ce pays l’ancien ministre de la défense Joseph Fischer est inquiet devant l’incapacité des troupes de l’Otan de gagner la guerre voulue par les stratèges américains en Afghanistan. Dans ce pays, les combats s’intensifient. Le bilan des pertes américaines s’accroît et s’ajoute à celles de la guerre coloniale en Irak. Cela fait progresser la prise de conscience du peuple américain et son refus de ces guerres. Devant cette réalité Fischer, homme de « gauche » n’hésite pas : ce qui est en jeu en Afghanistan « c’est une victoire ou une défaite sur le terrain » et donc « l’avenir même de l’Otan ». Pour le moment le gouvernement allemand semble réticent devant l’hypothèse de suivre Joseph Fischer. Celui-ci estime que l’Allemagne, la France et la Grande Bretagne doivent agir de concert et développer des forces militaires « européennes » Ce n’est pas nouveau, Fischer défend l’idée d’une politique européenne militaire et de sécurité sous hégémonie allemande. Il confirme en cela une fois encore l’analyse du Comité Valmy du rôle à la fois complice et concurrent de l’impérialisme allemand par rapport à la politique des dirigeant américains.
Cette guerre américaine en Afghanistan, comme d’autres, est menée au nom de la lutte « contre le terrorisme » Mais les services de renseignements US eux -mêmes, confirment que ces guerres peuvent exacerber -et nous considérons que c’est l’un de leurs objectifs- des contradictions au sein des peuples, entre les cultures et les civilisations.
Sarkozy dans sa logique et sa volonté de guerre n’est aucunement représentatif du peuple français qui était avec raison, quasiment unanime sur le refus de la guerre américaine contre l’Irak exprimé à l’époque par Jacques Chirac et Dominique de Villepin.
Nous estimons que les Français doivent exiger que la France officielle renonce à la politique de guerre de Sarkozy et à transformer les soldats qui agissent au nom de la France, en supplétifs d’une guerre américaine injuste, illégitime et illégale.
Le Comité Valmy estime que les militaires français doivent quitter l’Afghanistan et qu’il est de l’intérêt de la France de se retirer de l’Otan.
Nous estimons aussi que cet appareil d’agression et de guerre sous contrôle absolu des USA doit être dissous dans l’intérêt de la paix dans le monde qu’il menace en permanence.
Nous estimons que la France s’inspirant de l’exemple donné par le Général de Gaulle, doit refuser toute participation à une guerre qu’elle n’aurait pas elle-même décidée. Il convient à cet effet, de rétablir une politique de défense nationale souveraine, dans le cadre d’une indépendance nationale réaffirmée.
Nous estimons encore que la République française doit rétablir la conscription. L’armée française doit redevenir l’armée la nation et celle de notre peuple, au service de sa défense. La souveraineté populaire et nationale ainsi que la démocratie, détruites par le totalitarisme néolibéral et atlantiste de l’Union européenne, doivent être rétablies.
(Communiqué du Comité Valmy)

L’annonce du Président de la République à Londres de renforcer le dispositif militaire en Afghanistan par l’envoi de 1000 hommes supplémentaires ne peut que susciter des doutes sérieux et de fortes interrogations.

- Des doutes sérieux car il n’y a pas de solution militaire en Afghanistan. Plus les forces étrangères se substitueront aux forces afghanes, plus elles renforceront la rébellion talibanique et s’alièneront le soutien des populations. C’est une loi de l’histoire particulièrement avérée en Afghanistan. Si les forces de l’OTAN doivent concourir à mettre sur pied une armée afghane - il est regrettable que l’aide économique internationale se fasse rare - elles ne doivent pas se substituer à leur combat dans ce qui apparaît aujourd’hui comme un véritable guêpier.

- De fortes interrogations : cette décision apparaît à l’évidence comme un alignement atlantiste sur les positions américaines alors même que la politique étrangère de Washington est un échec quasi-total. La France n’a rien à gagner dans un tel alignement. Elle doit plus que jamais conserver son indépendance diplomatique et militaire. Son retour annoncé par certains dans l’organisation intégrée de l’OTAN serait une faute sans appel.
En tout état de cause, cette réorientation de la politique étrangère française commande impérativement un débat au Parlement, afin que les Français et le Président de la République lui-même connaisse les réserves du Parlement, voire son opposition à cette inflexion radicale de la politique étrangère française, laquelle n’a pas été débattue lors de la campagne présidentielle.
(communiqué de Jacques Myard, député UMP)

Idefix

source : http://www.toutsaufsarkozy.com

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